Filtres FAIVRE

Principe de fonctionnement

Voici comment fonctionne typiquement un filtre à tambour Faivre :

1. Alimentation / entrée d’eau
   L’eau chargée (contenant des solides en suspension) arrive dans la partie ouverte du tambour ou dans une cuve, selon la configuration.

2. Filtration par tambour tournant
   Le tambour est une structure cylindrique recouverte de plaques filtrantes (ou toiles / mailles inox). Ces plaques sont perforées : seules les particules plus petites que l’ouverture des perforations passent à travers vers l’intérieur du tambour. Les particules plus grosses restent à l’extérieur.

3. Rotation lente
   Le tambour tourne lentement (par exemple 3 à 17 tours/min selon le modèle) pour exposer progressivement toutes les surfaces filtrantes.

4. Auto-nettoyage / rinçage
   Lorsqu’une zone de la maille s’encrasse (colmatage partiel), une rampe de rinçage (souvent située dans la partie supérieure) déclenche un jet d’eau ou un système de nettoyage pour déloger les impuretés piégées. Ces impuretés sont alors évacuées via une goulotte de sortie des boues.

5. Sortie de l’eau filtrée
   L’eau qui traverse la maille filtrante est collectée à l’intérieur du tambour puis dirigée vers la sortie, désormais débarrassée des particules retenues.

6. Commande / déclenchement
   Un capteur de niveau (ou un capteur de colmatage) peut déclencher le démarrage de la rotation + du cycle de nettoyage.

Avantages du filtre à tambour Faivre

Voici les principaux atouts que l’on retrouve souvent dans les documents techniques ou retours :

• Fonctionnement continu et automatique — le nettoyage est intégré, ce qui réduit les interventions manuelles.

• Bon rendement de séparation des solides, même fines, ce qui protège les étapes suivantes (biofiltration, etc.).

• Faible consommation d’eau de rinçage, grâce à une conception optimisée des buses et du cycle de lavage.

• Maintenance réduite grâce au faible nombre de pièces mobiles (courroie, tambour) et à des composants facilement remplaçables.

• Flexibilité / modularité — différentes tailles, mailles, matériaux — ce qui permet d’adapter à des besoins variés (petits systèmes, gros circuits, eaux douces ou salées).

• Robustesse face à la corrosion, selon le choix des matériaux — ce qui est important en aquaculture ou en traitement d’eaux usées.

Limites & points de vigilance

• Le filtre ne remplace pas les étapes biologiques : il retire les particules solides, mais pas les composés dissous (azote, phosphore, etc.).

• Si la charge en solides est trop élevée, la filtration peut saturer ou les cycles de rinçage peuvent devenir trop fréquents.

• Le dimensionnement est crucial (débit, concentration en MES, taille des particules) pour éviter le sous-dimensionnement ou le surcoût.

• En milieux agressifs (eau de mer, eaux chargées en agents corrosifs), choisir les matériaux adaptés (316L, duplex, etc.).

• Le système de nettoyage doit être bien conçu pour ne pas endommager les mailles / toiles filtrantes avec les jets de rinçage.